Lors d’un journée d’immersion à la direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp), il a été annoncé l’arrêt prochain des activités de ces bateaux étrangers (sauf prolongement de leur bail), vu que les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne expirent le 19 novembre 2019.
Des acteurs comme Greenpeace et les pêcheurs artisanaux qui accusent les chalutiers étrangers de piller les fonds marins du Sénégal ne manqueront certainement pas de faire du lobbying pour que les accords ne soient pas renouvelés. Sauf que du côté de l’Etat, la vision est tout autre. Le capitaine de vaisseau Mamadou Ndiaye, patron de la Dpsp pense qu’il y a de l’exagération sur cette question.
‘’Il y a beaucoup de contrevérités dans ce que disent les gens’’. Selon lui, il n’y a pas de bateaux chinois ou russes sur les eaux sénégalaises. Par contre, ajoute-t-il, bon nombre de navires battant pavillon chinois pêchent dans les eaux des pays de la sous-région pour débarquer à Dakar, parce que c’est là où il y a l’infrastructure.
Pour les bateaux européens, soutient-il, l’accord concerne uniquement le thon et le merlu.
En attendant, bateaux chinois ou pas, la surpêche au Sénégal est bien une réalité avec les pêcheurs locaux qui sont obligés aujourd’hui de se rendre dans les eaux voisines pour avoir du poisson.
26 avril 2019 à 17:47, par maguette
Je suis descente d’une famille de pecheurs et le probleme de bateaux etrangers sur nos eaux est une realite que tout pecheur peut authentifier.
De grace, soyons proactive dans la protection de nos resources haleutiques.
Merci
maggie
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