C’est donc un marché national quasi vierge, et un autre marché international avec une forte demande de ce produit qui s’offre tout sourire pour ces jeunes gens. 4 jeunes entrepreneurs qui ont choisi la localité de Nyiassia dans le Sud du pays pour tenter l’aventure. Depuis 2016, accompagné par la municipalité de Nyiassia qui leur a offert 25 hectares de terre, les challengers ont décidé de mettre toutes les chances de leur côté. Ils se sont ensuite rapprochés de l’Isra (institut sénégalais de recherches agricoles) qui les accompagne sur le plan technologique.
Ce projet est une véritable bouffée d’air pour les habitants de ce petit village de la Casamance qui porte encore les séquelles du conflit, mais qui refuse de se laisser mourir d’inactivité. C’est ainsi que les habitants se sont investis dans la préparation du champ, en attendant le démarrage des activités, en défrichant les terres. Un engouement qui s’explique par la joie de ces populations de voir un projet qui créera une cinquantaine d’emploi installer dans leur village.
Aujourd’hui, les phases techniques et administratives ont été dépassées. Seul le volet financier reste encore à être finalisé. S’il est vrai que l’on parle beaucoup de l’appui des institutions financières pour les projets agricoles, la réalité sur le terrain n’est pas toujours aussi facile.
C’est un cri de cœur que les challengers lancent à ceux qui seraient intéressés par ce projet rapporteur pour trouver la somme de 15 000 000 et passer à la phase intensive de production.
Le piment sunny f1 est un piment qui se cultive toutes l’année. Les premières récoltes interviennent 2 mois après les semences et sont étalées sur plusieurs mois. Sur un hectare, vous pouvez récolter entre 15 à 20 tonnes.
Contact :
Bacary Diatta
Tel : 00221 77 324 32 92
e.mail : challenger.gie@gmail.com
26 novembre 2022 à 17:37, par Bamalick CISS
Bonjour Bacary Diatta,
Je suis producteur dans la zone de Poût thies et j’aimerais avoir quelques informations sur le rendement à l’hectare, sur l’entretient et la fertilisation du piment f1 sunny.
Vous avez opté pour quel écartement et interligne pour votre production. Avez vous atteint les 15 tonnes ou 20 tonnes à l’hectare. Et sur combien de temps. Et quel sont les difficultés que vous avez rencontrés lors de la production.
Merci de votre retour et du partage.
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2 octobre 2022 à 11:14, par Mouhamadou DIOP
Je suis enchanté par votre projet qui, je l’espère, doit être arrivé en phase d’exploitation intensive. J’aimerais bien avoir un feed back sur son évolution depuis lors. Afin qu’on s’en inspire pour le répliquer dans d’autres localités du pays. A ce propos pensez-vous que la zone de Saint Louis soit propice à cette culture du piment ? Merci et mes encouragements pour votre initiative. Salutations cordiales.
27 novembre 2022 à 21:41, par Diop
J’ai 30 hectares j aimerais vraiment faire comme vous
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15 juin 2022 à 12:51, par DIAMANKA
Je suis koldoi je voudrai faire comme vous mais je ne trouve pas la semence du piment sunny f1.
Pouvez vous m’aider à l’obtenir ?
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28 juillet 2021 à 14:08, par Raoul
C’est une très bonne chose d’entreprendre dans cette zone de la Casamance car cela permet de réduire le taux de chômage dans cette localité. Mais nous aussi avons de l’espace nous permettant de nous lancer dans cette production du piment de ce fait je pense que notre collaboration pourrait quand même être hisser cette zone vers altitude incontournable en production .
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19 octobre 2017 à 08:32, par Bacary DIATTA
Bonjour Lise,
Merci pour vos encouragement, en effet nous espérons bientôt trouver des partenaires pour faire avancer les choses encore mieux.
En ce qui concerne l’irrigation, nous avons un puits et un forage ce qui nous a permis d’avoir une bonne adduction d’eau, l’arrosage se fait à l’aide d’arrosoirs manuels, 30 personnes pour faire le travail car ce qu’il faut comprendre dans cette partie du Sénégal est que l’eau est riche en plusieurs matières organiques, le système de goutte à goutte ou l’arrosage automatique peuvent bien fonctionner saut que cela nécessite une équipe technique et des moyens et faute de moyens financiers en ce moment, nous utilisons les arrosoirs manuels. Nous avons fait une commande de pompe d’eau volanta pour plus de facilité car c’est à l’aide de seaux d’eau que le personnel puise pour arroser.
Voilà un peu là où nous en sommes.
Merci
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1er octobre 2017 à 12:46, par Lise
Est ce un piment pour la consommation locale ?
Le nombre d’emplois créés est tout simplement extraordinaire.. J’espère que vous allez trouver des aides financières. Comment avez vous résolu le problème de l’irrigation ?
14 février 2018 à 10:59, par Bacary DIATTA
désolé du retard...
pour ce qui est de l’irrigation nous avons deux puits, l’un a été transformé en forage, à ce jour nous utilisons une moto pompe pour l’irrigation.
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