L’ambition de Dakar de porter à 20 % la part du renouvelable dans le mix énergétique d’ici à 2020, contre 10 % en 2010, a reçu ces derniers mois plusieurs appuis des bailleurs de fonds. Fin juin, un rapport du groupe de la Banque mondiale a jugé « satisfaisants » les progrès réalisés dans le développement de la centrale solaire de Taiba Ndiaye, qu’elle finance à hauteur de 115 millions d’euros.
L’institution a mis en exergue le dépassement des objectifs, qu’il s’agisse des capacités générées (+ 35 % sur le scénario de base à la fin de 2017) ou du nombre de bénéficiaires indirects (160 000 de plus). En parallèle, de nouveaux bailleurs de fonds ont investi dans le secteur. À la mi-juillet, Proparco, IFC et la Banque européenne d’investissement ont prêté un total de 38 millions d’euros pour la construction et la mise en fonctionnement de centrales solaires Senergy et Ten Merina développées par le capital-investisseur Meridiam et l’énergéticien Engie dans le centre du pays.
De fait, le pays est, jusqu’ici, largement tributaire des énergies fossiles, qui représentent jusqu’à 90 % du total. En 2015, sa facture énergétique représentait quelque 10 % du PIB.
Depuis octobre 2016, pas moins de quatre centrales solaires ont été mises en service dans le pays. Il s’agit de celles de Senergy à Santhiou-Mékhé (30 MW), de Senergy II à Bokhol (20 MW), de Malicounda (22 MW) et enfin de Ten Mérina (30 MW). Le développement d’autres unités photovoltaïques est prévu dans différentes régions, notamment à Kahone (près de Kaolack, pour 20 MW) et à Sakal (près de Louga, pour 20 MW).
14 mars 2020 à 16:45, par Aboubacry DIALLO
nous sommes dans les villages sans électricité
Répondre