Cette initiative multipartite vise à promouvoir une pêche plus responsable et durable par le biais d’un renforcement de la transparence et de la participation au sein de la gouvernance des pêches.
Pour les quatre pays concernés qui disposent d’un important potentiel en ressources halieutiques, cette adhésion devrait stimuler les investissements grâce à la vulgarisation des informations sur le secteur de la pêche.
Il s’agit entre autres, des estimations de stocks halieutiques et des écosystèmes marins, des statistiques relatives aux captures de poissons, les modalités d’attribution de permis de pêche ainsi que la divulgation des contrats de pêche.
« La publication des contrats va aider les investisseurs potentiels à mieux percevoir les niches disponibles. Par exemple, lorsqu’un investisseur sait que tel autre a été autorisé à pêcher 10 000 tonnes de sardines dans un pays, et que la marge d’augmentation des captures pour cette espèce est limitée, il va choisir, pour sa part, de solliciter une licence pour pêcher une autre espèce. », a confié Jean-Louis Kromer, point focal de la FiTI à la BAD.