La pionnière Francesca ne baisse pas les bras
L’italienne Francesca est la pionnière dans la maroquinerie de luxe au Sénégal, où elle exerce depuis une trentaine d’années maintenant. C’est avec elle que les sénégalais et les expatriés découvrent les produits de luxe made in Sénégal. Si au départ et pendant de nombreuses années les affaires marchent bien, ce n’est plus trop le cas depuis quelques temps. Les clients, surtout locaux, se font rares, la boutique est obligée de revoir ses prix à la baisse pour faire face. « Ces derniers temps, nous n’avons plus le même chiffre d’affaires qu’à une certaine époque. Les clients se font rares et les commandes locales baissent, nous révèle Francesca ».
Pourtant, la marque Francesca la même qualité que des articles que l’on retrouve dans les plus grandes enseignes de luxe européennes ou américaines. Sacs en peaux de croco, ceintures en peaux d’iguanes ou chaussures dans du cuir de python… Un travail raffiné dont les lignes minutieusement tracées par des professionnels.
Malgré tout, Francesca ne baisse pas les bras et peut compter sur la clientèle extérieure qui est restée fidèle et passent régulièrement des commandes. Celle-ci ne lésine pas sur le prix, et est prête à payer pour des produits de marques.
Ces jeunes créateurs qui commencent à monter
Ils sont les nouveaux venus sur le marché de la maroquinerie de luxe et sont de jeunes sénégalais qui veulent promouvoir le savoir-faire local. Nene Yaya, Almaria ou encore Momo le Bottier comptent aujourd’hui parmi les grands noms de la chaussure et du sac de luxe local. Ils ont réussi à faire aimer le produit local à une clientèle étrangère qui ne jurait que par le made in Italie… Mais pas uniquement, car ils comptent maintenant beaucoup de sénégalais et d’africains parmi leur habitués. Ils ont appris les rouages de la maroquinerie du luxe, ils y ont ajouté une touche africaine et ils offrent un produit de qualité au public.
Cette dame est une cliente fidèle de Nene Yaya et nous explique pourquoi : « J’avais l’habitude de commander mes sacs et chaussures à l’étranger parce que j’aime la qualité. Quand j’ai découvert les produits de NY il y a quelques années, j’ai tout de suite été séduite par son travail. C’est bien fait, les matières sont de qualité et surtout j’économise en achetant sur place. Leurs prix sont raisonnables par rapport à ce que je dépensais pour acheter en Italie. »
Une clientèle qui connait le coût de la qualité et qui ne regarde pas à la dépense si elle est satisfaite. Chez Momo le bottier, les hommes aussi trouvent leur compte : « Je suis venu chercher une paire de chaussure et là je crois que j’ai trouvé mon chausseur. C’est un ami qui m’a parlé de la boutique et je ne suis pas déçu. J’avais commandé une paire de Richelieu et le résultat est juste incroyable. Je n’aurai plus besoin d’attendre mes voyages en Europe pour acheter mes chaussures. Je suis désormais un consommateur des produits de chez moi. »
Former la nouvelle génération aux produits de luxe
Un centre d’incubation en maroquinerie de luxe a été mis en place dans la commune de Ngaye Mékhé (fief de la maroquinerie au Sénégal) depuis 2018, où de jeunes artisans sont formés à créer des articles de qualité. Une quinzaine d’artisans ont ainsi bénéficié d’une formation en Italie pour se familiariser aux techniques d’assemblage, de la géographie même de la chaussure, de l’exhaustivité dans la fabrication des sacs. Aujourd’hui, cette envie de passer les barrières du produit moyen se ressent dans les créations de jeunes artisans, qui même s’ils ne vendent pas encore très chers leurs produits, commencent à proposer des articles de qualité.
La maroquinerie de luxe a encore de beaux jours devant elle, malgré la crise économique. Avec l’engouement du public pour les produits locaux et l’aisance financière des amateurs d’articles de luxe, les artisans auront toujours des connaisseurs qui viendront se ravitailler localement.
Contact :
23 juin 2021 à 21:51, par asta
Bonjour,
Créatrice de la marque la perle wussulan, je souhaites savoir comment rencontrer un rédacteur afin d’expliciter mon projet et de faire promouvoir la marque sur les magazines présentant les produits haut de gamme en Afrique..
Bien cordialement.
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18 novembre 2020 à 19:28, par Asta Gadio
Bonjour,
Je m’appelle asta, créatrice dela marque La perle Wussulan, première marque de bougies luxe.
Je lance ma campagne de Crowfunding su la plate forme kiss kiss bank bank à partir du 4 décembre 2020. En attendant, je souahtes savoir comment entrer en contact avec un journaliste afind e parler de mon projet. Il des articles qui ont déjà été écrti sur La perle wussulan.
Dans le désir de revenir m’installer au Sénégal, je souhaites pouvoir faire connaitre ma marque.
Je restes à votre disposition pour tout renseignements.
Cordialement,
Asta
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