Tous les jours, la Sogas fournit 250 peaux de bœufs aux Gabonais pour une utilisation alimentaire, et 1 500 moutons et chèvres à des entreprises locales comme Senta établit sur Dakar depuis 1995. Senta collecte 8 milles peaux par jours dans tout le Sénégal et les exporte semi-fini. Une partie est vendue en Italie à des entreprises comme Louboutin, Chanel, Yves saint Laurent qui en font des chaussures et sacs. L’autre partie est vendue en Chine, Inde et même au Pakistan.
Beaucoup de ces produis sont retournés au Sénégal et acheté par des sénégalais. Alors la question sur toutes les lèvres demeure, à quand la réglementation de l’exportation des beaux de bêtes brute ? Mais surtout, à quand le financement par l’état d’une exploitation locale de ces peaux-là en question ?
Le projet noyé par le gouvernement du Sénégal d’une tannerie locale en 2004 est d’actualité. Générateur d’emplois à raison de 150 CDI qui peut s’élargir jusqu’à 300 employés en haute saison, la Senta budgétise un demi-milliard pour la réalisation de ce projet appelé WET BLUE (bleu mouillé).
Qu’en est-il du décret lancé par le président de la République Macky Sall de solutionner le problème de la peau par le ministre de l’Élevage depuis août 2016 ?