« En moyenne pour les crevettes profondes, il y a 2500 tonnes qui sont pêchées et entièrement exportées puisque le produit n’est pas consommé au Sénégal. Pour la pêcherie de poulpes, il y a en moyenne 6000, 6500 tonnes qui sont débarquées et également exportées, c’est un produit qui n’est pas consommé au Sénégal. La quasi-totalité de ces débarquements-là sont destinés à l’exportation. Pour le poulpe, ça tourne environ 15 milliards et pour les deux types de crevettes profondes, ça tourne entre 9 et 10 milliards », souligne M. Lamine Mbaye coordonnateur, du projet Aménagement durable des Pêcheries du Sénégal.
Il souligne, pour la pêcherie de poulpe, chaque année, il y a un repos biologique qui est instauré en relation avec le centre de recherche et avec les acteurs qui interviennent dans ce secteur.
« En quantité débarquée, les captures diminuent mais en valeur, ça monte parce que simplement la demande est forte au niveau du marché international, ce qui se traduit par une augmentation des prix », souligne M. Baye qui poursuit : « Le projet a démarré effectivement en octobre 2013 et a pris fin le 31 août 2017, donc a duré 4 ans. C’est un projet qui intervient dans l’appui institutionnel du ministère de la pêche et de l’Economie maritime, projet financé par l‘Etat du Sénégal et l’Union Européenne. Donc le projet a appuyé l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’aménagement des pêcheries de crevettes profondes et de crevettes ».