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A Tambacounda, la production de banane est attendue à 30.000 tonnes en 2016

Tout comme la mangue et l’anacarde en Casamance, la banane est grandement produite à Tambacounda. La région est d’ailleurs la plus grande productrice du pays.
La région de Tambacounda, à elle seule, participe à hauteur de 80 % à la production nationale de banane. En 2015, la quantité produite dans la région s’est élevée à 24.750 tonnes. C’est dire que la culture de la banane suscite par-ici beaucoup d’intérêt. En atteste l’existence du COPPROBAT, le Collectif des Producteurs de Banane de la région de Tambacounda. Les zones de culture restent le département de Tambacounda notamment les localités de Missirah, de Dialacoto, de Gouloumbou, de Nétéboulou, etc. Les espèces mises en exergue sont le robustard, le william, la grande naie et la petite naie.
Si l’an passé, la bananeraie avait connu quelques perturbations suite aux inondations du fait de la proximité des périmètres bananiers avec le fleuve Gambie, cette année les producteurs comptent bien hausser la production pour l’amener à 30.000 tonnes. Ce qui se fera en grande partie avec la production conventionnelle. Autrement dit, la production qui s’effectue à partir d’une utilisation d’engrais chimiques. Tout le contraire de la production bio qui ne sollicite aucun amendement. Malheureusement, ses rendements restent limités. Le kilogramme de la banane de production conventionnelle est de 190 fcfa alors que pour le bio il est de 200 fcfa.
Les mois d’octobre, novembre, décembre et janvier constituent la période de forte production. Mais bien avant la cueillette, il faut attendre prés de 10 mois pour voir la banane murir. Dix mois durant lesquels, les bananiers sont arrosés selon le système par aspersion, une innovation technique récemment introduite qui utilise l’eau du fleuve Gambie.
Si la production par ha est de 25 tonnes, le potentiel à exploiter est par contre de 60 tonnes par ha. Un écart suffisant pour améliorer davantage le système d’irrigation afin d’éviter les 30% de perte post-récolte estime M. Adama Ndao, secrétaire général du COPROBAT. Le moyen de transport des bananes est aussi à améliorer. En effet, la banane, une fois récoltée, ne doit surtout pas se mêler avec la sève pour lui éviter le pourrissement. Et la seule façon d’y parvenir c’est d’installer un système de transport par câble qui tirera la banane des plantations de bananiers jusqu’aux stations de conditionnent explique M. Ndao.
La non-possession de chambres froides par les producteurs constitue également une contrainte pour une conservation prolongée de la banane après sa récolte.
Pour le moment, ces producteurs n’envisagent pas d’exporter la banane pour toucher les autres pays de la sous-région. Ils n’arrivent pas encore à satisfaire entièrement le besoin national qui est estimé à 75.000 tonnes.
Amédine Faye en direct de Tambacounda
Messages
21 janvier, 12:28, par Mamadou yero diallo
Bjr j’suis un vendeur de banane j voudrais discuter avec vous
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12 septembre 2018, 21:28, par MAME BABA NDAO
Je suis à la recherche d’une offre de banane
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25 octobre 2016, 00:29, par Amédine Faye
Salut Modou, vous pouvez contacter M. Ndao 77 545 87 66.
Dites lui que c’est moi qui vous ai mis en contact.
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5 octobre 2016, 17:46, par guy alain
bonjour
nous somme fabricant de palettes certifié bois et nous souhaitons étudier vos besoins
cordialement
A Guy
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29 août 2016, 20:57, par Modou fall
Bonjour je voudrais commender de la banane bio mais en très quantité et je suis basé a dakar et vraiment je voudrais savoir le prix du kilo en bio
25 octobre 2016, 00:27, par Amédine Faye
Slt Modou, vous pouvez contacter M. Ndao 77 545 87 66.
Dites-lui que c’est moi qui vous ai mis en contact.
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